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07
juil
Lac Mégantic : Petite ville du Canada en flammes après un nouveau déraillement d'un train transportant des matières dangereuses.
Après l’explosion d’un train de produits chimiques dangereux au début du mois de mai et une deuxième explosion en Russie quelques jours après, voila qu’une nouvelle explosion intervient au Canada. Focaliser sur ce risque [...] avéré vise simplement à faire prendre conscience aux décideurs que ce risque ne semble pas aujourd’hui pris en France à sa juste valeur. Les planifications d’infrastructures ferroviaires nouvelles se consacrent essentiellement à la grande vitesse alors que ces urgences demandent d’autres priorités pour minimiser le risque.
Devant de tels risques, il n’est plus utopique de penser que la priorité des nouvelles infrastructures ferroviaires à construire doit prendre en compte le trafic du fret. En effet, ces nouvelles infrastructures peuvent à la fois améliorer les services voyageurs tout en offrant une solution aux trains de fret qui comme le mode routier l’a déjà fait, éviteraient le transit des matières dangereuses en centre ville. Toulouse, Bordeaux, Lyon sont particulièrement concernés.
"C'est absolument terrifiant. Je crois que le pire est à venir. « Le centre ville était très fréquenté au moment de l'accident, vers 1 heures du matin (7 heures à Paris), notamment un bar très apprécié par les jeunes ». De nombreuses personnes sont inquiètes car elles n'ont pas de nouvelles de leurs proches".
Des sources proches des secours parlent de 60 Ã 80 disparus.
La catastrophe a provoqué une spectaculaire explosion dont le bilan reste indéterminé. Une partie du pétrole s'est déversée dans la rivière voisine.
AFP – 06-07-2013. Au moins quatre wagons-citernes chargés de pétrole brut ont explosé samedi dans le centre d’une petite ville du Québec après le déraillement d’un train, embrasant une trentaine de bâtiments et suscitant une vive inquiétude quant au nombre de victimes potentielles. «On n’a aucune idée s’il y a des victimes et combien», a déclaré à la presse le ministre québécois de la Santé, Rejean Hébert. La chaîne publique Radio-Canada faisait état d’une soixantaine de personnes manquant à l’appel dans la ville de Lac-Mégantic, à 250 km à l’est de Montréal. Un périmètre d’évacuation d’un kilomètre a été mis en place et au moins 1000 des 6000 habitants de Lac-Mégantic ont dû quitter leurs domiciles. Le risque de nouvelles déflagrations empêchait toujours les pompiers d’accéder au cœur de l’incendie plusieurs heures après l’accident, qui s’est produit vers 1h20. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE | RETOUR
Un village entier et ses habitants simulent une catastrophe ferroviaire chimique dans le Rhône
Publié le 05-10-2013 à 13h45
SEREZIN (France), 05 oct 2013 (AFP) - Plusieurs centaines d'habitants d'un village du Rhône, Sérézin, situé dans le "couloir de la chimie" au sud de Lyon, ont simulé samedi les conséquences d'une catastrophe ferroviaire chimique, pour alerter sur les dangers des transports de matières dangereuses près des habitations, a constaté une journaliste de l'AFP.
Sirènes hurlantes, fumigènes, chapelle ardente, poste de secours et dizaines de corps au sol, la reconstitution samedi matin par les habitants d'une catastrophe ferroviaire avait entraîné le bouclage de tout le village de Sérézin (de la gare jusqu'au centre-ville) pour "démontrer que le passage de matières dangereuses dans les secteurs denses de l'Est lyonnais est une hérésie", selon les associations "Le Fer Autrement" et "Fracture", organisatrices de la manifestation.
Les associations voulaient exprimer leur opposition au tracé du contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL) qui a pour objectif de réaliser 70 km de ligne nouvelle pour relier la ligne Lyon-Ambérieu-en-Bugey à la Vallée du Rhône.
"Ces centaines de morts et de blessés, ces explosions, illustreront la responsabilité du préfet de région et de RFF s'ils s'entêtent sur un tracé du CFAL Sud, le long des écoles et dans des communes fortement peuplées", ont-elles encore alerté.
"On demande à être reçus pour remettre à plat le dossier, on n'est pas contre le déplacement du fret ferroviaire, nous proposons des alternatives depuis longtemps", a souligné ensuite Gilbert Barnachon, président de "Fer Autrement" et vice-président de "Fracture".
"Il y a des écoles maternelles et primaires à moins de 500 mètres de la gare, si un train de chlore explosait ce serait toute la population et le village qui seraient détruits", a dit ensuite au micro Stéphane Lamamra, vice-président de "Fer Autrement", en animant la "prise en charge" de faux blessés ensanglantés dans des postes de secours.
L'action était soutenue par le maire de Sérézin, Joseph Colletta qui milite pour "un tracé le plus éloigné possible de zones fortement urbanisées".
Le couloir de la chimie est le nom donné à une zone au sud du Grand Lyon, étalé sur plusieurs communes et qui comporte une grande concentration d'industries chimiques. En quelques kilomètres à peine, s'échelonnent plusieurs établissements de chimie et de pétrochimie (Rhodia, Arkema, Feyzin) desservis par voie ferroviaire et routière sur un axe nord-sud, le long de l'A7 et du fleuve.
Lac-Mégantic: les freins du train dans la mire des experts
MONTREAL (Québec) - Le train qui a déraillé et explosé à Lac-Mégantic au Québec après avoir descendu une pente sans conducteur n'avait pas été correctement immobilisé en raison d'une force de freinage insuffisante, ont annoncé vendredi les enquêteurs.
Deux recommandations urgentes de sécurité ont été transmises au ministère canadien des Transports à la suite de la catastrophe du 6 juillet, qui a fait une cinquantaine de morts, a indiqué à la presse un responsable de l'enquête du Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada, Ed Belkaloul.
Ces avis de sécurité portent sur l'immobilisation du matériel roulant et sur les trains laissés sans surveillance.
L'enquête du BST a permis de déterminer que la force de freinage appliquée était insuffisante pour immobiliser le train sur une pente descendante de 1,2%, a déclaré M. Belkaloul.
Le nombre de freins mécaniques qui avaient été serrés sur les 72 wagons-citernes est seulement un facteur parmi d'autres qui seront examinés par les enquêteurs, a-t-il cependant précisé.
Il y a aussi l'efficacité de ces freins et leur niveau d'entretien qui seront pris en compte, a ajouté M. Belkaloul, en refusant de dire combien de freins avaient été activés sur le convoi.
Les enquêteurs, a-t-il poursuivi, demandent notamment au ministère des Transports de revoir la règle 112 sur l'immobilisation des trains, qui prévoit qu'un nombre suffisant de freins doivent être enclenchés sur les wagons, tout en laissant cette question à la discrétion du conducteur du convoi.
Il y a énormément de variabilité dans les situations. S'il y a deux, trois wagons, c'est léger, la force de gravité est plus faible. Mais si on a un train de 120 wagons, c'est un autre problème, a-t-il expliqué.
Le BST demande en outre au ministère de revoir toutes les procédures d'exploitation des chemins de fer pour s'assurer que les trains transportant des marchandises dangereuses ne sont pas laissés sans surveillance sur la voie principale.
La nuit de l'accident, le conducteur du train de la société américaine Montreal, Maine & Atlantic (MMA) avait immobilisé le convoi dans un village voisin et l'avait quitté avant l'arrivée de son remplaçant. Le train s'était remis à rouler peu à peu avant de dévaler une pente et d'arriver en trombe dans la petite ville touristique de 6.000 habitants.
Le train, qui transportait du pétrole provenant de l'Etat du Dakota du Nord, se dirigeait vers une raffinerie de l'est du Canada et devait passer par le Maine.
Les enquêteurs ont examiné la voie ferrée menant à Lac-Mégantic, ainsi que 22 wagons en particulier et interrogé le conducteur et d'autres employés de la société MMA.
Ils effectuent aussi des travaux d'imagerie avec l'aide d'experts gouvernementaux américains afin d'enregistrer des données en trois dimensions du site de l'accident et de différentes pièces du convoi. Ils comptent ainsi créer des simulations par ordinateur.
Ils ont aussi recueilli des échantillons de produits à l'intérieur de certains wagons-citernes en vue d'en déterminer les propriétés précises et tenter de comprendre la magnitude du feu et l'étendue de l'explosion qui ont dévasté le centre-ville de Lac-Mégantic.
(©AFP / 19 juillet 2013 20h23)
France Info
Ce qui pose question, malgré les arguments avancés par les professionnels du train comme la sûreté ou la rentabilité de ce mode de transport, c'est le manque de précautions au moment de traverser des zones habitées. Car il semble impensable qu'un convoi transportant des centaines de tonnes de pétrole brut, hautement inflammable, puisse traverser sur les rails le centre d'une commune densément peuplée.
Le Canada, et plus largement l'Amérique du Nord, ne pourront faire l'économie d'une remise en question générale du transport de leur richesse parmi les plus convoitées, les hydrocarbures.
Par Yann Bertrand
Augmentation du transport ferroviaire des produits pétroliers au pays
Mise à jour le samedi 6 juillet 2013
Entrevue avec Étienne Leblanc, reporter spécialisé en environnement
« Le transport de produits pétroliers par train a été multiplié 25 fois depuis 2008 », selon le journaliste spécialisé en environnement, Étienne Leblanc. Une tendance en croissance en Amérique précise le journaliste.
Un des facteurs qui expliquent cette croissance est la saturation des pipelines forçant les compagnies pétrolières à se tourner vers le transport ferroviaire.
Selon le journaliste « le train est moins sécuritaire que les pipelines. Celles-ci seraient responsables de moins de déversement pétrolier au cours des dernières années. » Il cite qu'il y a « 34 fois de plus d'accidents de produits pétroliers par train, que par pipeline. »
Augmentation de l'exploitation du pétrole, croissance de la demande pour le transport
Le transport des produits pétroliers est devenu une des marchandises importantes pour les compagnies ferroviaires au Canada. Selon la Banque Scotia, tous les jours, quelque 300 000 barils de pétrole circulent par train en Amérique du Nord.
De nombreux analystes prédisent que l'industrie du transport devrait mieux performer en 2013 que les autres secteurs de l'économie canadienne. La Banque CIBC s'attend à ce que le CN, dont le siège social est à Montréal, prenne une « part disproportionnée de la croissance du volume de fret » plutôt que de faire des améliorations matérielles sur son efficacité opérationnelle, qui la place en tête de l'industrie. Le CN est bien placé pour doubler ses chargements de pétrole brut et ses exportations de charbon et de récolter les bénéfices de la reprise du secteur américain du logement.
Transport du pétrole : le train est-il plus sécuritaire que le pipeline? Un reportage d'Étienne Leblanc
Opposition aux pipelines
L'opposition manifestée par les défenseurs de l'environnement compromet des projets de construction de canalisations comme Keystone XL et Northern Gateway. Plusieurs sociétés du secteur de l'énergie sont à la recherche de solutions de rechange afin d'acheminer leur pétrole vers les marchés les plus lucratifs.
En Alberta, la société pétrolière Cenovus Energy cherche à tripler la quantité de pétrole qu'elle expédie par train entre la fin de cette année et celle de 2014. L'entreprise de Calgary s'attend à terminer 2014 en transportant chaque jour 30 000 barils de pétrole par voie ferroviaire, en hausse par rapport aux 10 000 barils qu'elle prévoit acheminer quotidiennement en train d'ici la fin de cette année.
La compagnie NEXEN située à Calgary, propriété de la société d'État chinoise CNOOC, songe à faire transporter son pétrole par train vers la Côte du Pacifique.
En mai dernier, un train de 64 wagons du Canadien Pacifique (CP), à environ 150 kilomètres à l'est de Saskatoon a déraillé et a déversé l'équivalent de 575 barils de pétrole. C'est le troisième déraillement de train dans la province en un mois.
Le Bourget
Notre territoire est situé sur un des axes majeurs du projet du Grand Paris.
Les enjeux de développement qu’il induit sont considérables en matière de transport, d’emploi, de formation professionnelle et de logement.
Or, une étude relative aux enjeux environnementaux a été diligentée par l’Etat en mai 2011, vient d’être révélée.
Ce document confidentiel, établi par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie ( DRIEE), fait apparaître qu’un trafic de 20 000 wagons de matières dangereuses sont triées sur la gare Paris le Bourget.
Entre 2 000 et 4 000 de ces wagons feraient courir un risque mortel immédiat aux populations en cas d’accident.
En conséquence, la DRIEE, RFF et FRET SNCF ont émis des préconisations visant à établir des périmètres établissant les zones de population ainsi mise en danger.
Or, ces périmètres oublient que 220 000 personnes habitent déjà dans la zone de 2.6 km, zone
« des effets létaux majorants » donc mortels ( ce qui se produirait en cas de fuite d’un wagon de chlore gazeux).
De plus ces restrictions remettraient en cause, en tout ou partie, les grandes orientations du développement de notre territoire à commencer par la gare d’interconnexion du Bourget.
Le tri de matières dangereuses sur la gare de triage Le Bourget-Drancy remet donc en cause un des 9 pôles de développement urbain du Grand Paris et met gravement en danger la vie des élèves de 15 écoles primaires et maternelles, 5 collèges, 5 lycées, des étudiants de l’Antenne de l’Université de Paris XIII, des professionnels et des patients de l’Hôpital Avicenne, ainsi que celles des salariés et habitants de toute la zone.
C’est pourquoi, nous exigeons que le triage des matières dangereuses s’effectue en dehors de la zone urbaine dense. Nous demandons à SNCF FRET et RFF de mettre en œuvre dans un délai rapide toutes les solutions pour y parvenir, d’autant plus que la ligne Tangentielle Nord est déjà saturé.
Nous réaffirmons notre soutien à la valorisation du pole du Bourget telle qu’elle est prévue dans le cadre du Grand Paris.
Nous appelons la Société du Grand Paris à soutenir, auprès des pouvoirs publics, ce projet de développement territorial et à prendre toutes les dispositions pour obtenir l’évacuation du triage des wagons de matières dangereuses de la zone urbaine dense.
Nous demandons également au Conseil Régional d’Ile de France, dans le cadre de notre contribution départementale, que le prochain schéma directeur, en cours d’élaboration, interdise la circulation et le tri des wagons de matières dangereuses en zone urbaine dense et organise le contournement de ces zones par les dites matières.
Nous demandons à l’Etat de prendre ses responsabilités en interdisant le tri de ces matières dangereuses au milieu des populations et en faisant engager les travaux nécessaires à la réalisation d’une gare de triage pour matières dangereuses en dehors des zones habitées.
Nous exigeons que soient garanties la sécurité et la santé des populations qui sont traitées avec insouciance par RFF et la SNCF.
Le Républicain Lorrain
Publiée le 30/01/2013
Économie vers une extension du périmètre de sûreté Gare de triage de Woippy : faut-il interdire le chlore ?
La question se pose, devant les conclusions d’une étude de dangers faisant état d’un risque létal dans un rayon de 2,6 km autour du site. Les exploitants, l’État et les élus locaux se font la guerre.
La gare de triage de Woippy est la plus importante de France. Photo Maury GOLINI
La gare de triage de Woippy est la plus importante de France. Photo Maury GOLINI
• LES FAITS : Depuis la catastrophe d’AZF, la loi impose la réalisation d’études de dangers sur certains sites sensibles, même s’ils ne sont pas classés Seveso. La gare de triage de Woippy, la plus importante de France, voit circuler environ 45 000 wagons de matières dangereuses chaque année. Elle est donc soumise à cette nouvelle disposition légale. Lors d’une réunion qui s’est tenue le 22 novembre 2012 en préfecture, Réseau ferré de France, propriétaire de la gare, a présenté les premiers résultats de l’étude de dangers. Un chiffre a attiré l’attention de tous les participants : 2,6 km. C’est le rayon de la zone d’effet létal du chlore. Si un accident majeur impliquant un wagon de chlore intervenait sur la gare de triage, il pourrait y avoir des morts à 2,6 kilomètres à la ronde. Effarant, lorsque l’on connaît la densité de population et l’importance des activités économiques du secteur.
• LA RÉACTION DE L’ÉTAT : L’État a immédiatement demandé à RFF de réduire les risques au maximum, en modifiant le fonctionnement de la gare de triage de Woippy. Le préfet a également ordonné la réalisation d’une étude socio-économique sur le marché du chlore, afin d’y voir plus clair.
Dans l’attente des résultats d’une nouvelle étude sur le périmètre de risque, Nacer Meddah a également écrit aux élus du secteur, pour leur demander d’appliquer le principe de précaution lors de l’instruction et la délivrance des autorisations d’urbanisme. Il leur conseille de « ne pas exposer de nouvelles populations aux risques identifiés à ce jour ». En clair : il estime qu’il faut geler toutes les autorisations d’urbanisme.
• LA CONTRE-ATTAQUE DES ÉLUS : Cette position, les élus du secteur ne l’acceptent pas. Pour eux, il n’y a qu’une décision à prendre : interdire le trafic de chlore sur la gare de triage de Woippy, afin d’anéantir le risque pour les populations qui vivent dans le périmètre. Une interprétation différente du principe de précaution, en quelque sorte.
Les élus, qui ont mandaté l’avocat messin Xavier Iochum pour les représenter, ont d’abord utilisé la méthode douce pour se faire entendre : une lettre au préfet. « Je n’exclus pas la possibilité de prescrire une interdiction provisoire du trafic de chlore », leur avait-il répondu, sans prendre de décision ferme.
Ils ont donc activé la stratégie « dure » : une assignation de RFF, Géodis et la SNCF en référé. Ils demandent au président du tribunal de grande instance de Metz de prononcer une ordonnance interdisant le trafic de chlore à Woippy.
L’audience était programmée hier. Elle se tiendra finalement le 26 février. D’abord parce que les opérateurs de fret ont demandé un délai pour peaufiner leurs arguments. Mais surtout parce que le préfet est intervenu dans la procédure. Il considère que l’interdiction éventuelle du trafic de chlore relève de la seule autorité administrative. Et pas de la justice.
En attendant que cet imbroglio politico-administrativo-judiciaire se démêle, les wagons de chlore transitent toujours à Woippy. Ils représenteraient à peine 1 % du trafic total. Assez pour susciter des batailles d’experts, la colère de ceux qui attendent depuis des mois un permis de construire et l’inquiétude des riverains.
Anthony VILLENEUVE.
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com