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04
févr
Enoncé du problème : accroître les infrastructures de transports pour favoriser les déplacements en qualité et quantité, tout en réduisant les coûts de mises en service et en limitant les nuisances.
Données géographiques :
• Soient 2 villes : Bordeaux et Toulouse situées sur un même axe ferroviaire.
• Bordeaux Mérignac l’aéroport de [...] Bordeaux avec un temps d’approche en transports collectifs depuis Bordeaux Gare St Jean d’environ 1H09 minutes pour 27 minutes en voitures.
• Toulouse Blagnac l’aéroport de Toulouse avec un temps d’approche depuis Toulouse Gare Matabiau inconnu pour les transports urbains et de 20 minutes en navettes Air France.
• Sur cet axe Bordeaux - Toulouse la ville d’Agen est pratiquement à mi-chemin entre les deux pôles que sont Bordeaux et Toulouse avec les temps ferroviaires à venir de : Agen TGV / Toulouse Euro-Sud-Ouest 35 minutes et Agen TGV / Bordeaux St Jean 40 minutes.
Données prospectives :
Toulouse, par les voix du président d’Eurosud Transports et du Président du Conseil Général 31 (Haute Garonne), laisse entrevoir l’obligation de créer un second aéroport Toulousain si la LGV GPSO Bordeaux – Toulouse n’était pas construite. Les motivations étant de deux types : saturation de l’infrastructure aéroportuaire qui entraîne l’augmentation des nuisances pour les riverains et plus largement pour Toulouse et ses couronnes.
Toulouse devrait connaitre dans les prochaines années une baisse significative des temps de transports ferroviaires sur la ligne Bordeaux – Toulouse consécutive aux travaux d’aménagement d’une LGV ou du simple réaménagement de lignes existante améliorant ainsi les performances des trains TGV sur LGV ou sur ligne classique.
Résilience – intermodale :
Nous installons la Gare d’Agen TGV sur le site aéroportuaire d’Agen et nous nous servons de la ligne ferroviaire pour pénétrer au cœur de Bordeaux ou Toulouse dans des temps bien inférieurs à ceux du transport urbain déjà en place.
La SNCF voit une augmentation de ses recettes, soit en encaissant le billet d’approche du mode aérien sur le trajet ferroviaire Toulouse – Agen ou Bordeaux - Agen. Soit en vendant directement comme sur Strasbourg – Paris un quota de place aux compagnies aériennes. Ce dispositif améliore le taux de remplissage des TGV et TET qui est aujourd’hui très faible sur Toulouse – Agen et Bordeaux - Agen.
Le seul coût économique à imputer au nouveau dispositif devenant le raccordement et l’aménagement de la gare d’Agen sur l’aéroport. Il n’est plus obligatoire d’aménager sur Toulouse ou Bordeaux des axes pénétrant depuis les aéroports et en plus Toulouse économise le coût d’un deuxième aéroport tout en baissant les nuisances locales actuelles.
Il est à noter que la desserte par chemin de fer de l’aérodrome d’Agen, induit une infrastructure de contournement d’Agen qui peut est un maillon s’insérant tant sur la LGV projetée que sur le réseau classique. Adopter la mixité de circulation ferroviaire éloignera du centre d’Agen les trains de fret bruyants et le risque lié au transit des trains de matières dangereuses.
Reste à créer une billettique commune entre aérien et ferroviaire couplée à une composante bagagerie avec contrôle aérien sur le trajet ferroviaire pour ne pas attendre au départ de l’aéroport d’Agen.
Constat : il est quasiment impossible de se servir du réseau de transports en commun pour rejoindre un aéroport lorsqu’on introduit l’usage du ferroviaire dans la chaine de transport. Temps de parcours entre la gare et l’aéroport, 1H09 pour Bordeaux et inconnu pour Toulouse heureusement qu’Air-France a mis des navettes entre Toulouse et Blagnac. Si on ajoute maintenant le temps d’enregistrement à l’aéroport plus l’horaire de correspondance, ce n’est même pas un problème de temps, l’essentiel devient « réussir son voyage ». C’est un véritable parcours du combattant pour arriver à lier le train et l’avion. C’est bien parce que les aéroports sont isolés par l’incohérence des réseaux urbains que la voiture reste si précieuse. Par contre dans notre cas, en prenant l’avion à Agen, Toulouse et Bordeaux ne sont plus des problèmes. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE | RETOUR
31-32 minutes c'est Toulouse - Agen en LGV aussi si elle est financée. Dans un concept intégré Fer + Air, le coût du fer est transparent pour le voyageur si les bagages sont enregistrés à la montée dans le train à Toulouse et si le train dessert l'aéroport. C'est peut être ce concept de regroupement de gares sur un point multimodal qu'a du vouloir mettre en avant la contribution. Par contre deux questions se posent:
1- Qu'en est-il de la saturation de l'aérodrome de Blagnac qui semble s'éloigner
2- Qu'en est-il du bouclage financier de la LGV car jusque là on peut faire toutes les hypothèses avec l'argent des autres. Surtout vu de la citadelle Matabiau ou de l’Hôtel de Région...
Le temps en transport en commun de Matabiau à l'aéroport de Blagnac n'est pas inconnu : il sera d'environ 31 ou 32 minutes fin 2014 avec la branche Envol du tramway (ligne T2).
Et ce avec une amplitude horaire (de 5h à 1h du matin) et une fréquence (15 minutes) qu'il n'y aura jamais entre Matabiau et Agen, ou du moins pas avant des décennies.
Et ce pour le prix d'un titre de transport urbain (c'est-à -dire aucun coût supplémentaire pour les dizaines de milliers de personnes déjà abonnées au réseau Tisséo).
Le président du directoire de l'aéroport de Blagnac prévoit un net ralentissement de la croissance du trafic, et pas de saturation de l'aéroport avant 2025-2030 (et si ça arrive un jour il reste de la place pour construire un terminal supplémentaire).
L'aéroport de Genève traite 10 millions de passagers par an avec une seule piste.
Aller à l'Aéroport d'Agen en partant de sa gare en train avec peut etre un changement à Matabiau , mais c'est ouf, même pas de problème de bouchon ou de stationnement autour de la gare on est déjà dans le train qui nous porte à l'aéroport. J'ai voté 5 étoiles.
Comme cela a été repris dans les commentaires, si le temps d'attente à l'embarquement de l'avion peut se faire dans le train pour le contrôle, il n'y a pas plus rapide pour monter à Paris. Je suis surpris que Toulouse n'ait pas pensé faire sa gare TGV sur l'aéroport de Blagnac. Pour Bordeaux carrément et son aéroport à l'opposé de la ligne ferroviaire ça semble plus difficile.
J'espère que l'idée fera son chemin, car Agen déjà situé au milieu de l'axe autoroutier Bordeaux - Toulouse, situé à mi chemin sur la Garonne et le Canal des 2 mers, Agen , fait partie intégrante de Garonne et peut jouer ce rôle de régulateur immédiat pour les 2 agglomérations de chaque coté. Pays ou il fait bon vivre, jardin de l'Ouest de l'Europe, ce serait un véritable saut vers l'avenir et une base supplémentaire à l’aéronautique.
En achetant des billets Air France on est pris en charge dés la montée dans le train, ce serait chouette si l'embarquement des bagages se faisait aussi à la gare Matabiau, comme ça pas d'attente à l'Aéroport d'Agen. Mais il faudrait que la SNCF rénove ses services de gare pour la bagagerie . Connaissant les cheminots j'ai un doute, le jour où ils tomberont d'accord on aura déjà chagé d'ère.
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com