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03
juil
Ouvert à la concurrence ferroviaire, le marché français continue à se contracter face à une concurrence routière qui a obtenu des gains de productivité intéressants. La redécouverte du maritime boosté par la mondialisation des échanges a aussi pénalisé le train. La désindustrialisation qui a fait disparaître les flux massifs et répétitifs [...] parfaitement adaptés au mode ferroviaire ont également une lourde responsabilité dans la régression du train.
Dans un tel contexte caractérisé par un effondrement des flux industriels, la SNCF, victime de ses inerties n’a su adapter sa politique de production faute d’avoir élaboré une stratégie claire et constante. Cette situation était parfaitement prévisible pour les responsables dont l’effectif est des plus fournis en diplômés des plus hautes écoles Françaises. Les aspects techniques, économiques ou encore politiques étant parfaitement identifiés, c’est bien une indécision chronique qui a entrainé le déraillement de FRET SNCF. La peur des conséquences d’adaptation du statu ferroviaire ont paralysé la SNCF. Une récupération de trafics à la hâte par VFLI atténue le panorama et justifiera d’une présence dans le fret ferroviaire chez GEODIS SNCF.
Au milieu de ce combat de géants, ont été introduits les Opérateur Ferroviaires de Proximité – OFP, qui sont en période d’observation en l’attente d’avoir fait leurs preuves. Ces Opérateurs Ferroviaires Précaires, sans moyens significatifs, laissent tout espérer à des clients dupes de rien. Ces clients ne peuvent abandonner les transporteurs routiers qui les ont déjà sauvés lors de la débâcle de la SNCF. Au pays où tous regardent avec émerveillement David, terrassant Goliath, avec des yeux attendris, les lois du marché sont autres. Sur ce champ de bataille, la très forte implication capitalistique sans retour immédiat d’investissement ne voit hélas au travers des OFP qu’un intermède. Les Géants du ferroviaire, vigilants aux signes du marché ne laisseront passer aucune opportunité.
Le 7 Mars 2003 le fret international a été ouvert à la concurrence et c’est le 13 juin 2005 que Véolia a fait circuler en France le premier train de fret non SNCF. VEOLIA CARGO et EUROPORTE 2, furent les deux premières entreprises à obtenir leur licence ferroviaire. C’est le 31 Mars 2006 que le transport ferroviaire de fret intérieur a été libéralisé. Trois grandes stratégies ont justifié l’implantation des opérateurs ferroviaires qui se développent actuellement sur le réseau ferré national. La première stratégie est une volonté d’aller capter à distance des trafics qui développeront leur fond de commerce. C’est ce qui a justifié l’installation de Europorte 2, filiale d’Eurotunnel qui voulait étoffer son trafic Transmanche. Véolia Cargo souhaitait compléter ses activités. Cette stratégie de croissance a été consolidée par le rapprochement de ces deux entités aujourd’hui exploitées dans Europorte Cargo qui les regroupe. Une deuxième logique consiste à installer en France, une structure assurant des conditions d’exploitation maîtrisées depuis leur pays d’origine, pour maintenir une continuité des transports en évitant les difficultés inhérentes à la SNCF. C’est ce qu’a fait ECR qui a essayé de valoriser son quota de trains réservés dans le tunnel sous la manche par une installation sur le continent. Cette politique très lisible pour la compagnie nationale Allemande DB Schenker a permis un rachat d’ECR qui est devenu l’exécutant de la DB pour la France.
Cet accord a permis à DB de maîtriser de bout en bout les acheminements dont le transit en France et lui a ouvert le marché Britannique sur lequel ECR était déjà un acteur majeur. Enfin, troisième stratégie, Colas Rail qui est une entreprise du secteur des travaux publics, s’est installée sur le marché pour répondre essentiellement à ses propres besoins de transport ferroviaire. Cette obligation démontre que de manière récurrente, l’opérateur historique, la SNCF, ne savait pas répondre à la demande de ces clients. Ces lignes rigides de développement sont toujours ressenties chez les chargeurs. Ils disposent cependant d’offres différenciées de la part des nouveaux exploitants ferroviaires. Les trois stratégies présentées ne répondent que partiellement au marché mais sont des feuilles de route cohérentes. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE | RETOUR
La SNCB négocie pour vendre sa filiale "cargo" aux Allemands
F.C. Publié le mercredi 16 janvier 2013 à 04h15 - Mis à jour le mercredi 16 janvier 2013 à 11h42
Belgique
Pendant que les ministres s’étripent sur le plan d’investissement ferroviaire, la filiale de la SNCB chargée du transport de marchandises (son nom : SNCB Logistics) n’en finit pas de couler financièrement Un plan d’assainissement est en cours, mais 2013 ne permettra pas de sortir la SNCB Logistics du rouge. C’est la crise et les activités cargo n’échappent pas à la règle. Que faire alors ? Selon nos informations émanant d’une source au sein du groupe SNCB, des pourparlers sont en cours depuis plusieurs mois avec la Deutsche Bahn (ou DB), la gigantesque et puissante entreprise ferroviaire allemande. Le but de ces négociations : trouver une solution structurelle au déficit de la société belge de transport de marchandises par rail.
Par "solution structurelle", on entend tout simplement la vente de la SNCB Logistics aux Allemands par une arrivée massive de la Deutsche Bahn dans son capital. A ce stade, toutefois, les pourparlers belgo-allemands n’ont pas encore déterminé définitivement la nature de cette solution venue de l’est pour la SNCB Logistics. En effet, à ce stade, on ne peut pas exclure que la DB prenne une participation simplement minoritaire mais qui aurait le mérite d’apporter un peu d’argent frais à la filiale privée de la SNCB Autre piste de travail : la SNCB Logistics et la DB pourraient créer une société en commun qui reprendrait tout ou partie des activités cargo en Belgique. Bref, rien de sûr.
SNCB à la manœuvre
Les négociations sont menées par l'actionnaire, c'est-à -dire la SNCB. Toutefois, contactée hier soir, la société publique chargée du transport des voyageurs en Belgique ne souhaite faire aucun commentaire sur nos informations. Evidemment L’affaire est très sensible et les intérêts financiers en jeu sont très importants. La SNCB Logistics est en déficit depuis plusieurs années, 2011 s’étant clôturée sur une perte de 185 millions d’euros. Et certains, à commencer par les syndicats, craignent tout simplement une faillite.
Si le rapprochement avec la DB devait bien se concrétiser, la SNCB Logistics entrerait dans un véritable empire ferroviaire. En effet, le groupe DB (Deutsche Bahn AG) est un leader mondial de la mobilité et de la logistique actif dans 130 pays. Mais le cœur de l’activité de l’entreprise est bien sûr le chemin fer en Allemagne. Le groupe emploie près de 300 000 personnes
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com