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déc
La Région Midi Pyrénées pourra- t’elle tenir tous les fronts ferroviaires qu’elle a ouvert? De sa mission : autorité organisatrice des services régionaux, elle s’est appropriée la rénovation de son réseau ferré et se projette dans la réalisation d’une ligne à grande vitesse sans oublier son implication dans la Traversée Centrale des [...] Pyrénées et dans l’axe européen Sines (Lisbonne) – Kiev ainsi que son activité sur la ligne Barcelone – Paris par le POLT et sa réflexion Fret sur les Opérateurs ferroviaires de proximité. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE | RETOUR
Communiqué en explication
Martin Malvy déplore une erreur d’interprétation du groupe EE-LV Vendredi 14 Décembre 2012
Dans un communiqué, le groupe EE-LV du conseil régional laisse entendre un désengagement de la Région sur le Plan Rail Midi-Pyrénées. Martin Malvy a réagi ce jeudi en se déclarant « particulièrement surpris ». « Je ne veux voir là », a t-il déclaré, « qu’une erreur d’interprétation de documents budgétaires. Non seulement la Région ne se désengage pas, mais je proposerai – a précisé le président de Région – l’inscription au budget 2013 de 11 nouveaux autorails pour la bagatelle de 100 millions d’euros. Dans le même temps, nous réaffecterons 23,14 M€ de crédits régionaux sur une provision de 26,17 rendus disponibles par de moindres dépenses sur certains chantiers. Ils seront consacrés au financement des études pour l’achèvement du doublement de la ligne Arènes-Colomiers, la modernisation des gares ou l’allongement de certains quais, par exemple. Ces crédits figuraient au chapitre du Contrat de projets Etat-Région pour un montant initial de 351 M€. Restent 2,7 M€. Ceux-là seront orientés vers le financement des études pour la LGV Bordeaux-Toulouse et une première dotation au fonds d’acquisitions foncières pour les propriétaires qui souhaitent vendre rapidement des terrains concernés par cette même LGV. Ces mouvements de crédits sont donc purement techniques », a conclu Martin Malvy. « Ils résultent de l’exécution du Contrat de projets. Contrairement à ce qu’a pu croire le groupe EE-LV, nous ne retirons rien au réseau régional auquel nous avons consenti l’effort le plus important réalisé en France par une Région. Bien au contraire, nous ajoutons de nouvelles opérations. »
Alors là !!!
C'est un STRIKE ;o)
Train régional : vers le Tarn, c'est un billet pour l'enfer
DDM Novembre 2012
Train régional : vers le Tarn, c'est un billet pour l'enfer
Les intempéries (vent), du matériel en réparation et l'absence maladie d'un agent hospitalisé (sic) seraient à l'origine des problèmes survenus la semaine dernière sur la ligne régionale TER Toulouse-Albi (ou Mazamet). Petites causes, grands effets, les retards se sont multipliés et les attentes se sont étirées pour des usagers qui ont l'impression d'être la dernière roue du carrosse. «On veut bien privilégier les transports doux et écolos, mais à condition qu'ils marchent», peste Laura, étudiante à l'université Paul-Sabatier, qui fait tous les jours le trajet de Lavaur et qui ne compte plus les trains supprimés. Résultat : des journées à rallonge et des temps de transports doublés. Du côté de la SNCF, on assure que tout est rentré dans l'ordre en soulignant que les travaux de doublement des voies devraient améliorer les choses. Le bureau encombré de nombreuses plaintes d'usagers, Charles Marziani vice-président du conseil régional en charge des transports a officiellement demandé des explications à la SNCF. Sachant aussi que le financement de 25 nouveaux trains l'an prochain devrait régler une partie du problème. Une petite partie, effectivement, pour la CGT, qui prévient : «il suffit de deux agents de conduite en moins et ce sont cinq trains qui disparaissent». La faute selon Philippe Verdeil, secrétaire du syndicat, «au travail à flux tendu». Alors que la SNCF a annoncé des embauches massives, il aimerait bien que la centaine d'emplois de cheminots supprimés en 2012 sur la région Midi-Pyrénées soit rétablie.
TER Midi-Pyrénées: chronique d'un usager mécontent
10/12/2012 | 18:46
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Voilà près d'un an que pour effectuer mon trajet domicile-travail, j'ai opté pour le Train Express Régional, TER pour les puristes.
Au début je voyais clairement un avantage à payer un abonnement Foix-Saint Agne 100euros/mois plutôt que de continuer à faire les trajets en voiture.
Le prix de l'essence n'étant pas au beau fixe ces dernières années, et le prix de l'autoroute de façon récurrente représentant une dépense mensuelle conséquente, le train semblait être le meilleur moyen de me rendre au travail, et le plus écolo.
Depuis quelques mois, j'ai clairement l'impression que cette option devient plus contraignante qu'autre chose.
Une boule au ventre lorsque j'arrive à Saint-Agne tous les matins de peur de voir sur la même ligne que mon habituel train de 7h55 un énième «retard de x temps»
Panique de bon matin pour revenir à ma résidence, démarrer la voiture et prendre l'autoroute de façon à éviter d'être mal vu de mon patron et au pire de recevoir un avertissement si ces retards se cumulent.
Effectivement depuis plusieurs mois, ces retards de 30 minutes ou plus, ou pire encore ces trains parfois supprimés qui me permettent de me rendre à mon travail m'angoissent car mon emploi dépend clairement de la prestation de la SNCF.
Le prix de mon abonnement mensuel n'a pourtant pas diminué et ne prend évidemment pas en compte ces perturbations pourtant récurrentes.
Depuis peu l'application mobile permet de déterminer l'objet du retard. Difficulté de gestion du trafic, attente d'un membre du personnel ou tout autre motif sont désormais des termes qui bercent mes trajets.
À chaque début de mois, lorsque je me rends au guichet pour renouveler mon abonnement mensuel, je glisse un petit mot à mon interlocuteur pour essayer d'avoir des réponses, pour simplement être rassuré.
Le personnel se contente simplement de me dire que «quand je prends l'autoroute, j'ai aussi le risque que l'autoroute soit fermée et qu'il y ait un accident»
Train supprimé, retard de 30 minutes, grève pour cause de revendications sociales x ou y, je suis contraint de faire le trajet Foix-Saint Agne en voiture au moins une fois par semaine pour pouvoir arriver à l'heure au travail.
Alors que faire? Changer radicalement de transport en privilégiant la voiture et les frais supplémentaires que cela comporte? Continuer à payer bêtement un abonnement avec une angoisse qui ne cesse d'augmenter? Organiser un sitting devant les locaux de la SNCF? Écrire une énième lettre pour ne recevoir aucune réponse?
SNCF : encore un lundi noir
transports
Voir DDM et rien à ajouter.
Au troisième lundi de la grève récurrente lancée à la mi-novembre par les conducteurs de trains de la SNCF, la mobilisation n'a pas vraiment faibli, hier, dans les rangs des cheminots dont l'action lancée à l'appel de l'intersyndicale Sud rail, CGT et Unsa a significativement perturbé le trafic ferroviaire régional.
Si les TGV, les trains Intercités et les trains de nuit Lunea ont circulé normalement, les usagers du réseau TER de Midi-Pyrénées n'ont en revanche disposé que d'un «équivalent train» sur deux en moyenne, en dépit du déploiement d'une flotte de bus pour les substituer aux rames restées à quai.
Selon la direction, le trafic était ce lundi de l'ordre de six équivalents TER (trains + autocars) sur dix sur la ligne de Toulouse - Latour de Carol et la ligne Toulouse - Carcassonne. Sur les autres axes en Midi-Pyrénées, (lignes du quart Nord Est, ligne Toulouse - Auch, ligne Toulouse - Tarbes et ligne Toulouse - Agen/Brive) quatre équivalents TER sur dix ont circulé. «Ce conflit pénalise fortement les voyageurs en plein début de semaine, touchant durement ceux qui se rendent à l'école ou au travail», a regretté hier la direction régionale de la SNCF, en exprimant sa volonté de «trouver une issue à ce mouvement social par le dialogue».
Un dialogue infructueux qui promet sans doute d'autres lundis noirs. Tandis que les organisations syndicales exigent le recrutement de douze conducteurs et dénoncent des départs à la retraite non-remplacés, la direction estime, pour sa part, que «les effectifs actuellement prévus sont dimensionnés pour faire fonctionner correctement le service public et les organisations du travail qui en découlent».
Depuis 2002, la région Midi-Pyrénées s’est vue confier dans le cadre des lois de décentralisation, l’organisation des transports collectifs.
L’état lui laissait alors un réseau en déliquescence où à titre d’exemple, la moyenne d’âge du matériel roulant dépassait les 20 ans.
Au fil de Plans Rail successifs, la Région Midi-Pyrénées se targue aujourd’hui par la voix de son vice-président en charge des transports Charles Marziani «de résultats à la hauteur des investissements puisque la rénovation et le renouvellement de l’ensemble du réseau ferroviaire régional est sur le point de se terminer»
Ce sont près de 500 km de voies qui ont été remises à neuf pour un montant de 820 millions d’euros (financés pour moitié par la région).
Toujours selon une communication récente du Vice-Président «de nouvelles dessertes et de nouveaux arrêts [rendent désormais service] à un nombre de voyageurs TER passé en dix ans de 5 à 12 millions»
Alors, tout roule pour le mieux dans le meilleur des mondes ferroviaires? Une dissonance, on ne peut parler véritablement de «couac», terme un peu trop repris dernièrement pour commenter le monde politique, se fait pourtant entendre.
En effet, tandis que la Région s’enorgueillit de la mise en service cet été du Régiolis (le nec plus ultra des trains régionaux dont 15 sur un total de 25 commandés sont hybrides, plus écologiques) sensés remplacer progressivement les rames les plus anciennes, le groupe EELV s’émeut des modifications budgétaires en passe d’être votées par l’assemblée régionale le 17 décembre prochain.
François Calvet, conseiller régional et membre du Groupe Europe Ecologie Les Verts, tire en tous les cas la sonnette d’alarme.
Selon lui deux sujets prêtent à polémique: la révision du programme des opérations du Plan rail régional pour 2013 envisagée dans le cadre du Contrat de Plan Etat-région ainsi que le financement d’un programme d’anticipation foncière pour le projet LGV sur les départements du Tarn et Garonne et de Haute-Garonne.
De 308 millions d’euros initiaux, révisés à 289, la diminution des financements de la modernisation du réseau ferré de Midi-Pyrénées et de l’amélioration du service «ne correspond pas, selon François Calvet, aux besoins des usagers de plus en plus nombreux, notamment pour leurs trajets quotidiens»
Il regrette parallèlement le «relâchement des efforts de renouvellement et d’entretien sur les lignes supports Intercités, [qui] ne répond pas aux besoins des déplacements interrégionaux»
En contrepartie, l’augmentation des financements liés au projet LGV Bordeaux-Toulouse, qui s’appuie sur des acquisitions foncières et des raccordements au réseau classique, passeraient, eux, de 39 millions d’euros à 70.
Or, pour les écologistes «l’anticipation foncière pour la LGV Bordeaux-Toulouse apparaît prématurée […] d’autant que le ministre des transports a nommé une commission devant élaborer un document-cadre national de la mobilité durable soutenable»
Par ailleurs, localement, précise François Calvet «les procédures de déclaration d’utilité publique ne sont pas lancées, ni l’enquête parcellaire»
De plus, les bruits circulent autour d’une liste «noire» d’une dizaine d’agences SNCF susceptibles d’être fermées dans les mois à venir au niveau régional.
Une liste qui suscite elle aussi des émois de ci de là , à l’image de la petite ville de Saint-Girons, en Ariège, qui se mobilise pour la défense de ce service public et pour lequel il est décrié «une logique purement comptable»
Thierry Bauchet, Directeur délégué TER à la SNCF, et Jean-Marie Romero Directeur des affaires territoriales de la SNCF, auraient en effet fait savoir à ce même François Calvet qui a récemment provoqué une rencontre que «la démarche de la SNCF ne prenait en compte que l’aspect économique, de nouveaux outils (internet, téléphone,…) pouvant répondre à la demande des usagers»
Ils n’ont d’autre part donné «aucune réponse officielle sur ce sujet» au maire de la municipalité François Murillo.
Reste un sujet extrêmement délicat dans une bourgade qui regrette encore amèrement de ne plus avoir ni lignes de chemin de fer ni gare SNCF.
TGV vs TER? Ou David contre Goliath, un éternel recommencement vu comme un symbole de cette fracture qui caractérise une France décidément à deux vitesses.
Autant de sujets qui méritent probablement concertations et explications entre toutes les parties prenantes afin de faire rimer logique économique avec équité sociale, avant toute décision, sous peine de faire dérailler une mécanique jusque là bien huilée.
Une rencontre «grand public» avec les représentants des associations d’usagers du TER, des représentants syndicaux et les opposants à la LGV est organisée ce vendredi 14 décembre 2012 à 10h30 dans les locaux du groupe Europe Ecologie Les Verts au Conseil Régional.
L’occasion d’y voir plus clair? Joint par téléphone suite aux déclarations de François Calvet le service communication de la Région confirme qu’effectivement «ces deux décisions modificatives sont bien inscrites à l’ordre du jour de la prochaine session régionale» et précise qu’«il s’agit de ne pas se tromper quant à leur interprétation»
Le débat est ouvert…
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com