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08
juin
La commission « développement durable » de l’Assemblée nationale, à reçu le 5 Juin 2013 le Président de la commission Mobilité 21, Philippe Duron, pour exposer aux députés sa méthode de hiérarchisation des projets d’infrastructures. Cette réunion, véritable test, devait établir l’acceptabilité de la méthode de présentation [...] finale. Il fallait donc contrôler que les arguments d’interprétation de cette présentation n’engendraient aucun blocage pouvant compromettre l’avancement de l’ensemble des dossiers par une remise en cause des projets. Le Président Duron l’avoue très humblement ; « C’est en quelque sorte un exercice de « teasting », une mise en bouche que je viens faire devant vous». Le président de la commission Mobilité 21, a ainsi rassuré les parlementaires qui craignaient l’annonce de décisions catégoriques pouvant compromettre la finalisation des projets qu’ils défendent. En effet, celui qui est aussi député-maire du Caen et président de l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de France) a présenté aux députés sa méthode fouillée d'analyse et les critères qui serviront à éviter d’arbitrer à court terme entre les projets d'infrastructures. Pas de scoop donc. Seule information nouvelle qui est la clé de cette présentation: la temporalité. Au lieu de classer les projets entre ceux « déjà engagés », « à faire dans les dix prochaines années » et « à engager ultérieurement », les projets seront rangés dans trois cases qui ne correspondent ni à la temporalité de mise en œuvre faisant débat, ni a une garantie de mise en œuvre. Ces 3 critères sont:
- A réaliser d’ici 2030 ce qui efface les ultimatums de réalisations autour de 2020-2022 comme prôné sur GPSO
- A réaliser entre 2030 et 2050, ce qui ouvre à des inscriptions très politiques dont aucune pertinence n’est encore assurée
- A réaliser éventuellement après 2050 et dans cette catégorie tous les projets restants pourront être intégrés.
Pour ces derniers, Philippe Duron préconise même l’interruption des études. « Mais nous n’avons pas la prétention de pouvoir lire dans la longue durée, relativise-t-il. Cet outil de hiérarchisation dispose en outre d’un outil d’actualisation à mettre en œuvre tous les 5 ans donc une remise à niveau du classement en 2018 pourrait remettre en cause tout projet non engagé à cette date. Les propos très raisonnables sont adoptés pour annoncer cette revoyure : Cet exercice de hiérarchisation et de programmation doit être réédité tous les cinq ans, « car l’erreur est humaine et surtout le monde change.» Le 12 juin prochain, doit se tenir la dernière réunion de la commission Mobilité 21. La date de remise de ce rapport au ministre délégué chargé des Transports Frédéric Cuvillier n’est en revanche pas encore fixée. Il est évident que ce classement fera l’unanimité…
Sur les projets à parfaire, la Commission Duron n’a encore pas esquissé la moindre recommandation technique. En ce qui concerne les LGV, un tracé apte à des trafics fret offrirait à la fois un complément de recette et une économie d’énergie de traction en limitant de nos jours des pentes, dignes de lignes Pyrénéennes. Les élus peuvent garder le sourire…. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE | RETOUR
12/06/2013 Ã 15h32
Par AFP
LGV Toulouse-Bordeaux : Hollande aurait confirmé "la nécessité du projet"
Le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, affirme que, selon le Président, la LGV Bordeaux-Toulouse peut se prévaloir d'une garantie de financement
Avant la remise à plat des grands chantiers par l'actuel gouvernement, les travaux de Bordeaux-Toulouse étaient censés commencer en 2017 pour une mise en service à l'horizon 2020. Toulouse se retrouverait à un peu plus de trois heures de train de Paris, au lieu de cinq heures vingt au minimum aujourd'hui.
Avant la remise à plat des grands chantiers par l'actuel gouvernement, les travaux de Bordeaux-Toulouse étaient censés commencer en 2017 pour une mise en service à l'horizon 2020. Toulouse se retrouverait à un peu plus de trois heures de train de Paris, au lieu de cinq heures vingt au minimum aujourd'hui. (Kluba Tadeusz)
Le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, est sorti ce mercredi d'un entretien avec le président François Hollande relativement confiant quant à la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, le chef de l'Etat convenant avec lui de la nécessité du projet, a rapporté son entourage.
"François Hollande partage le constat que la quatrième ville de France ne peut pas rester à l'écart de la grande vitesse", a-t-on dit dans l'entourage de M. Cohen.
Il a aussi estimé que le dossier était parmi les plus aboutis des dizaines de grands chantiers actuellement à l'examen.
Le maire de Toulouse a été reçu par le président à l'approche de la remise d'un rapport très attendu sur le bien-fondé et l'urgence d'un ensemble de liaisons ferroviaires, routières et fluviales que le précédent gouvernement voulait voir réaliser mais que l'actuel exécutif dit impossible à toutes financer.
Les collectivités midi-pyrénéennes attendent avec inquiétude les conclusions de la commission chargée par le ministère des Transports de se prononcer sur la pertinence de ces projets. La commission pourrait remettre son rapport en juin.
François Hollande a noté que la LGV Bordeaux-Toulouse pouvait se prévaloir d'une garantie de financement, d'une rentabilité économique prouvée, d'un tracé approuvé et d'une convergence des élus locaux sur sa nécessité, dit-on dans l'entourage de M. Cohen.
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com