Bienvenue sur le site intermodalite.com. Afin de faciliter vos recherches, nous avons classé les commentaires par catégories « derniers commentaires » et « derniers sujets commentés ». Vous pouvez réagir instantanément en déposant un commentaire & appliquer une notation à l’article.
Un paramètre important à appréhender est que sur le parc de wagons de produits chimiques, pour le chargeur, louer un wagon neuf ou un wagon de trente cinq ans ne se transcrit pas de manière significative sur le montant du loyer mensuel. Dès lors conserver un parc certes agréé mais vétuste n'est que de l'intérêt du wagonnier loueur. En France la SNCF est le principal propriétaire de ces parcs au travers de divers noms commerciaux. S'ils ne sont pas toujours tirés par des trains SNCF et qu'en particulier Europorte et parfois ECR en assurent la traction, c'est quand même le propriétaire des wagons qui pourrait devoir assumer une responsabilité chapeau à plusieurs titres:
1- Si la responsabilité des wagons est engagée
2- Si l'agrément du type de wagon est bien un agrément règlementaire en vigueur mais que les intervenants ont connaissance d'évolutions techniques sécurisantes qui n'ont pas été appliquées. Par exemple un détecteur d'essieu déraillé....qui aurait permis de déclencher un freinage d'urgence dès sa survenance.
3-S'il était démontré que le but d'un renouvellement inssuffisant n'avait qu'un but financier alors que les résultat comptable du wagonnier auraient permis un engagement plus volontariste améliorant significativement des fragilités.
Bonjour,
Malgré un entretien suivi, le parc de wagons de transports de produits dangereux en France semble disposer une moyenne d'age vénérable qui serait voisine de 35 ans. C'était en tout cas le cas du parc de wagons de transports de gaz et d'hydrocarbures ERMEWA il y a 7 ans.
Depuis les mises en service de wagons neufs ne semblent pas massives. Ce créneau ferroviaire est aussi un marché assez captif et les entreprises chargeuses demandent des garanties de sérieux aux opérateurs ferroviaires avant de leur délivrer des agréments pour pouvoir opérer chez eux. Il n'en demeure pas moins que la vétusté engendre une augmentation des risque malgré les remplacements d'éléments usés.
Ce problème semble être pris en compte par la SNCF qui voit ces trafics passer sans beaucoup de résistance à la concurrence. Sur les trains mixtes, les wagons dangereux sont souvent éloignés de l'engin moteur...
Il semblerait interessant que les responsables politiques fassent un véritable état des lieux avec des bilans de formations et des bilans de coordination entre chargeurs, transporteurs et protection civile.
Les citoyens qui ont de tels convois qui passent discrètement à proximité de leurs habitations devraient également être informés du risque ferroviaire et sensibilisés aux comportements à adopter en cas d'alerte.
Ce qui est assez grave, c'est que des produits fortement réactifs peuvent encore voyager sur deux wagons contigus. De plus le volume de plusieurs wagons est aussi un multiplicateur qu'il faut prendre en compte.
Adapter la règlementation ferroviaire sur ce qui se passe en suisse serait sécurisant:
1- limitation des circulations en pérode de faible trafic généralement la nuit
2- Pas de trains croiseurs
3- Limitation de la vitesse de fond de l'ordre de 60 km/h
Il faudrait également sécuriser les infrastructures empruntées par une contrôle plus minutieux que les voies dédiées fret ordinaire.
En plus un vrai plan d'intervention devrait être mis en place sur les itinéraires empruntés.
Personnaliser ces itinéraires n'est pas une question de coût vu les tarifs de ces transports.
Enfin la formation des agents concernés ne peut se limiter à une simple formation de base qui s'apparente à une initiation.
Des convois chimiques traversent nos villes chaque jour, mais nos municipalités préfèrent faire la chasse aux mobylettes sans pot d’échappement parce qu’elles dérangent la nuit les électeurs ou les voitures en stationnement gênant. Maintenant au courant par cet article d' intermodalite.com aucun des responsables ne pourra nier sa non responsabilité en cas d'accident
Merci à intermodalité.com de relayer le soutien à ce train de nos régions "Le Cévenol" qui est l'image même du service que les Français souhaitent conserver. Bien sur on peut être contre en disant que ce train c'est une drôle d'histoire mais pour ma part ça deviendrait davantage une histoire de drôles de penser qu'il est inadapté. Ne pas confondre le service qui est indispensable avec le vieillissement du service qui n'est qu'un abandon de la qualité de cette prestation.
Des preconisations interressantes, tel le non croisement des circulations MD en zone dense ( necessite un suivi pointu de la Regulation, agents specialisés à mettre en place ), limitation de vitesse de ces convois sur les aiguilles ( generalisation du 10 sur les ADV ), mais assez illusoire de vouloir les exploiter qu'en voie droite sur les ADV...
Au jour d'aujourd'hui, la route est statistiquement letahlement et mediatiquement moins frappante.. et il se trouve que sur nombre d'autres marchés, elle a déjà fait oeuvre d'une gloutonnerie sans partage...
N'oublions pas non plus l'usage des reductions sur les coûts d'entretien, de contrôle, qui eux aussi oeuvrent à l'encontre du ferroviaire, alors que pour ces marchandises particulières, celà devrait être trés justement le contraire...
Fabrice
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com
Transport ferroviaire de matières dangereuses par chemin de fer