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Derniers "Commentaires"

  1. Effacer les préjugés:

    Le bus respecte la planète et le porte monnaie.
    Même les plus grandes compagnies de chemin de fer le reconnaissent car elles sont les majors de l'autocar.

    Pour la SNCF c'est KEOLIS et IDBUS.
    Un transport simple qui remplace souvent aussi les trains supprimés. Preuve d'une production fiable et simplifiée et d'une réactivité de mise en oeuvre. Le bus c'est le SAMU du train.

    Aux cheminots de nous faire voir le contraire.

    Catégorie Initiative
  2. Libération

    Des usagers poussés à ralentir
    27 juin 2013 à 22:26


    Reportage Face à la cherté des TGV, les TER ou les iDBUS, moins chers mais bien plus longs, font le plein.
    Par ALICE GÉRAUD, TIPHAINE LE LIBOUX

    Vendredi, 13 h 38, voie R, gare de Bercy. Le train TER à destination de Lyon va partir. Et il est plein à craquer. Parmi les passagers, des pendulaires qui rentrent chez eux dans l’Yonne, à une heure, une heure trente de Paris. Remplissant la mission de cabotage pour laquelle les régions financent ces trains express régionaux. Mais il y a aussi, de plus en plus, ces voyageurs reconnaissables à leurs bagages plus encombrants qui ont renoncé au rapide mais trop cher TGV pour se rendre à Lyon. Ils mettront plus de cinq heures, au lieu de deux, pour arriver à destination, mais économiseront jusqu’à la moitié du prix du billet. Le contrôleur estime qu’ils représentent quasi 10% des passagers du TER.

    Scotchés devant un film sur leur tablette, Marion, 25 ans, et Damien, 26 ans, se rendent en week-end chez des amis à Villeurbanne, à côté de Lyon. Ils ont payé un peu moins de 130 euros leurs deux allers-retours en TER. Le TGV, malgré leurs cartes de réduction 12-27, leur aurait coûté près de 270 euros. «Nous aurions certainement renoncé à ce week-end s’il avait fallu prendre le TGV», explique Damien. Comme la plupart des passagers de ce TER prêts à végéter plus de cinq heures dans un train pour trapper les tarifs grandes vitesses, ce jeune couple ne vit pas dans la misère. Lui est médiateur culturel, elle étudiante, mais le TGV leur est pourtant devenu inaccessible. «Prendre un billet de TGV est devenu un casse-tête», résume Marion. Pour aller voir sa famille à Nantes depuis Paris à moindre coût, il lui faudrait acheter ses billets deux mois à l’avance (lire ci-contre). «Mon père fait ça, il prend ses billets dès que les réservations sont ouvertes. Mais, lui, il est retraité, il peut partir quand il veut.»

    Organisation. Dans un wagon compartiment, Isabelle, secrétaire-standardiste parisienne, en partance pour un week-end de randonnée, a tenté de discuter avec ses voisins pour passer le temps. Mais l’affaire a tourné au vinaigre quand elle a donné son avis sur la politique migratoire de la France : son voisin a changé de compartiment. Il lui reste encore trois heures… A chaque arrêt (ils sont nombreux), elle va tirer trois tafs sur les quais. Isabelle appartient à cette tranche d’âge qui n’a ni réduction jeune ni réduction senior. Elle a choisi le TER car, même en réservant plusieurs semaines à l’avance, il y avait 30 euros de différence par trajet, et dit que les tarifs de la SNCF sont «scandaleux». Elle parle de «prise d’otage» et souhaite ardemment qu’on le relaie (c’est fait).

    Dans un autre compartiment, deux sœurs mangent des sandwichs qu’elles ont préparés pour passer les quatre heures de trajet (dans les TER, il n’y a ni wagon-bar ni vente ambulante). Maïté et Lisa, étudiantes à Paris, vont voir leurs parents à Chalon-sur-Saône. Cela fait des années qu’elles font ce trajet. Et, plus ça va, moins elles prennent le TGV. Celui-ci met 1 h 15 et les dépose pourtant plus près de chez elles, mais «80 euros l’aller-retour avec la carte 12-27, c’est trop», expliquent-elles. Lisa dépense 100 euros par mois en trains pour un budget mensuel de 450 euros. Son petit copain vit à Strasbourg, «où on ne peut pas aller en TER» et elle doit faire preuve d’une certaine organisation pour pouvoir s’offrir un trajet en TGV. Sa technique : acheter les billets trois mois à l’avance, à minuit, «à la minute» des ouvertures de réservations.

    Pour les budgets encore plus serrés, il reste le bus. Il y a un an, la SNCF a lancé iDBUS, un service où les tarifs de ville à ville sont encore un cran en dessous. Il faut par exemple compter entre 58 et 90 euros l’aller-retour Paris-Lyon (6 h 30 de trajet tout de même). Les veilles de week-end ou de vacances, ces cars ultraconfort (siège en cuir, prises électriques et wi-fi libre accès) affichent complets. Depuis leur lancement, 200 000 passagers ont utilisé ces iDBUS, dont un quart pour des trajets nationaux desservis par le TGV. Officiellement, ces cars ne sont «surtout pas une concurrence au train mais une alternative à la voiture», insiste la SNCF. Un discours très théorique car les passagers rencontrés cette semaine sur le parking de la gare de Bercy, par exemple, sont tous d’anciens usagers du train à la recherche de prix plus abordables.

    «Aberrants». Lucas, 23 ans, est un habitué. Il travaille dans un Starbucks de Londres et fait souvent le trajet pour rendre visite à sa famille ou ses amis. «Je ne prends plus jamais l’Eurostar. Les prix sont aberrants. J’économise au moins 200 euros. Si j’étais obligé de faire un aller-retour dans la journée, je prendrais le train. Mais comme je pars au moins deux jours, le temps de trajet est carrément rentabilisé. Je prends des DVD et je m’occupe. J’ai conseillé cette solution à tous mes amis qui viennent à Londres. Surtout qu’il y a des trajets de nuit.» Un Paris-Londres en bus coûte entre 45 et 55 euros, contre 115 à 195 euros en Eurostar. Durée du trajet : 6 h 30, au lieu de 2 h15 environ.

    A la différence du train, deux agents réceptionnent les voyageurs à l’arrivée du car venant de Bruxelles via Lille, aident à sortir les bagages des soutes, indiquent le chemin du métro. Hier, Marie-Christine en a eu besoin. Son bus a eu quarante minutes de retard, dû aux bouchons au départ de Bruxelles et à l’arrivée à Paris. A la descente, elle est obligée de courir. Intermittente, elle vient à Paris pour des entretiens professionnels et a emmené sa fille, qui compte profiter des soldes. Toutes deux devaient repartir le soir même avec l’iDBUS de 20 heures pour être à Bruxelles à 23 heures.

    Encore moins cher que le train, le covoiturage. Le principal site pour les trajets longues distances, Blablacar (anciennement covoiturage.fr) compte plus de 3 millions d’utilisateurs en France. Marie-Eve, photographe de 40 ans, a lâché depuis environ deux ans les TGV. «J’ai remarqué qu’on trouvait de plus en plus difficilement des billets Prem’s en TGV et je n’ai pas les moyens, sans réduction, de prendre des billets classiques.» Pour un Lyon-Paris, elle dépense en moyenne dans les 25 euros. Hier soir, elle se rendait à Nîmes depuis Lyon. Le trajet lui a coûté 17 euros. Le billet de TGV était à 56 euros. Elle ne le savait pas. «Je ne pense même plus à regarder.»

    Catégorie Transport voyageur
  3. Par Stéphane Moccozet FR3
    Publié le 28/06/2013
    Le TGV en Auvergne en 2015 !

    Des rames TGV entre Paris et Clermont-Ferrand dès le 1er janvier 2015, c'est ce qu'annonce René Souchon, le président du Conseil Régional d'Auvergne. Seuls les deux trains directs entre les deux villes seront équipés.

    C'est une annonce qui devrait faire date dans la longue histoire entre l'Auvergne et le TGV. Jeudi, alors que la commission "Mobilité 21" repoussait à 2030, au plus tôt, une éventuelle mise en chantier de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon, René Souchon nous annonçait l'arrivée du TGV à Clermont-Ferrand pour le 1er janvier 2015.

    "J'ai rencontré le président de la SNCF et les ingénieurs du Conseil Général des Ponts la semaine dernière, explique le président du Conseil Régional d'Auvergne, et, en accord avec Philippe Duron, il est proposé que nous ayons les rames TGV Sud-Est rénovées à Clermont-Ferrand au 1er janvier 2015 pour le Volcan du matin et le Volcan du soir". Il s'agit des deux trains directs de la semaine: le Clermont-Paris de 6h02 et le Paris-Clermont de 17h05. Si le matériel roulant aura des allures de TGV, la vitesse, elle, restera modérée mais si les travaux d'aménagement des voies devraient permettre de grapiller quelques minutes.

    La commission Duron n'a pas considéré le POCL comme une "première priorité" du Schéma National des Infrastructures de Transport estimant que sa réalisation n'avait pas d'intérêt tant que l'actuelle ligne Paris-Lyon n'était pas saturée. "Il y a une incertitude sur la date de cette saturation. 2025 ou 2035 ? La marge est grande" dit le socialiste René Souchon qui veut "continuer à me battre pour que ce soit avant" 2030, et il précise que "d'ici là, il faut se battre sur l'amélioration du matériel".

    Catégorie Transport voyageur
  4. Pour le think tank perpignanais, le débat est situé au-dessus des partis
    TGV : pour Opencat, "Paris jette Perpignan dans les bras de Barcelone"
    Jeudi 27.6.2013. 23:30h
    La non-réalisation de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Montpellier, rendue publique ce 27 juin, inspire des réactions variées en Pays Catalan, où la classe politique majoritaire tourne le dos à la ligne Perpignan-Barcelone-Madrid. La sphère de l'UMP s'en prend au Parti Socialiste, mais, pour des raisons différentes, le think tank Opencat et le Parti de Gauche constitué par Jean-Luc Mélenchon placent le débat en marge des élus.

    L'absence de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Perpignan-Montpellier parmi les priorités du rapport Duron, remis ce jeudi 27 juin au gouvernement, inspire des réactions contrastées dans les Pyrénées-Orientales. En soirée, le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, qualifiait de "branquignols" les auteurs du document, tandis que le député UMP des Pyrénées-Orientales, Fernand Siré, estimait "catastrophique pour l'économie locale et le développement du tourisme" le report à une "date ultérieure à 2030". Dans un communiqué, ce parlementaire percevait un Pays Catalan "définitivement oublié" car "les socialistes locaux et nationaux ont condamné le projet". Dans un même amalgame entre gouvernement et Etat, les Jeunes UMP estimaient, dans un autre communiqué, que le Parti Socialiste "condamne les Pyrénées-Orientales", s'inquiétaient pour le "développement économique" et regrettaient la "migration des jeunes diplômés". Pour sa part, le Parti de Gauche citait, dès le 26 juin, un "abandon programmé" sous les "diktats de l’austérité", et situait le débat sur le terrain "écosocialiste", en dehors des "chicaneries politiciennes" sur une "influence nationale de tel ou tel élu",

    Perpignan, "dans l'angle mort de Paris" et plus près de Barcelone

    Dans un autre communiqué, le cercle de réflexion perpignanais Opencat, fondé en 2010 pour promouvoir la modernisation des Pyrénées-Orientales par le Sud, affirme sans détours que "Paris jette le Roussillon dans les bras de Barcelone". Le think tank évoque un report du projet "à 2040 voire 2050", qu'il assimile à un "abandon", et décrit une diversion administratif organisé par l'Etat -sans citation du PS ou de l'UMP -, qui connaissait le dénouement du sujet. Le laboratoire à idées impute une partie de l'échec à Christian Bourquin, dont la proposition de novembre 2012 consistant à réduire à 220 km/h la vitesse des futurs trains a fourni au ministère des Transports les preuves d'un "cafouillage régional". Opencat, pour lequel "Perpignan reste dans l’angle mort de Paris", contrebalance la nouvelle par le "nouveau pôle de référence de Barcelone", prochainement à 55 mn de Perpignan et "connecté à Boston, Dubaï ou Copenhague, depuis un puissant aéroport". Cette analyse, détonante face au schéma gauche-droite, décrit une capitale catalane qui "comprend mieux la mondialisation" et reste "incomparable" à Montpellier, tandis que le temps de parcours vers Paris, par TGV, serait "excessivement long face à l’avion". Il s'agirait ainsi que le Roussillon puisse "profiter de son paradoxe", en tant que région française progressivement située dans un giron extérieur. A ce point de vue s'ajoute celui de l'Union pour les Entreprises 66, représentation territoriale du MEDEF, pour laquelle "là où on efface une frontière en permettant une connexion avec Barcelone, on en crée une autre en nous gardant délibérément isolés de Paris".

    Catégorie Infrastructure
  5. Participation des collectivités territoriales - « L’Etat ne pourra pas se passer du cofinancement des collectivités», a réaffirmé Philippe Duron. Selon Gilles Savary (PS), membre de la commission des affaires européennes, et présent lors de cette audition,« les collectivités territoriales sont l’immense équivoque du schéma SNIT, il y a un angle mort financier qu’il faudra dissiper, qui touche la solvabilité des collectivités territoriales ».

    De fait, la commission Mobilités 21 anticipe déjà sur une forte contribution des collectivités locales au financement des futurs projets sélectionnés…

    Catégorie Transport voyageur
  6. Suite à la suppression du Cévenol du dimanche 23/06 dans le sens Clermont-Ferrand > Nîmes pour absence d'agent de conduite, ci-après retranscrit ce que l'on a appris en fin de soirée.

    Le comportement de la DR SNCF est tombé au-dessous de tout !

    En effet, dimanche 23/06, France Bleu Auvergne et la Montagne, alertés par des usagers exaspérés, ont contacté


    * la CGT SNCF locale suite à la suppression du Cévenol pour se renseigner sur les causes qui ont aboutit à ce triste constat : il s'agit d'un manque d'ADC (agent de conduite) donc, et rien d'autre !


    ET

    * L'entreprise "SNCF" (Direction régionale a priori) a également été contactée par ces mêmes médias, mais leur a donnée un autre motif, invoquant un ...manque de matériel ! Pas de chance : l'information sur la cause réelle de cette suppression avait déjà été donnée vers 12h30 en gare de Clermont-Ferrand à un voyageur en correspondance qui s'est présenté au guichet !


    Pire, et ce qui la discrédite désormais complètement, La Direction a demandé, suite à l'appel des médias, aux agents des gares de ne pas communiquer sur le sujet et d'évoquer uniquement un manque de matériel...
    La CGT est donc particulièrement en colère vis à vis de cette attitude qui consiste ni plus ni moins qu'à mentir à la presse et demander de faire la même chose à ses employés !
    Aussi, les représentants de la CGT SNCF d'Auvergne interviendront dès ce lundi pour faire une sérieuse mise au point et tiendront les élus au courant.


    Quoi qu'il en soit, en changeant de version par rapport aux informations publiées sur son site Internet officiel "Infolignes" (voir impressions d'écrans jointes) dès samedi, et dont la presse a été destinataire, la Direction régionale s'est pris les pieds dans tapis toute seule !


    Sachant qu'un minimum d'honnêteté est nécessaire à toute relation de confiance, comment ces "dirigeants" peuvent-ils encore croire qu'on peut cacher la misère longtemps aux usagers et aux élus, et désormais aux médias (!), avec les moyens de communication rapides et efficaces dont la plupart disposent aujourd'hui !?


    Leur comportement est GROTESQUE. Ils peuvent toujours prôner la transparence et jouer de com´ à tout va, plus personne ne croit en eux !


    Il faut continuer à ne rien lâcher pour défendre la vérité face aux décideurs vis à vis de la situation réelle concernant la Ligne des Cévennes !

    Catégorie Transport voyageur

Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com