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Une trace de contamination radioactive avait été détectée sur le wagonSaint-Denis.
V. WARTNER / 20 MINUTES
NUCLÉAIRE - Mais «ce n’est pas le déraillement qui a causé la contamination», assure Areva...
«Pas d’impact sur l’environnement», «pas d’enjeu radiologique». Les mots se voulaient rassurants, quelques jours après l’incident survenu dans la gare de Drancy, en Seine-Saint-Denis, le 23 décembre. Ce jour-là , un wagon de déchets nucléaires était sorti d’un rail, sans qu’il ne se renverse.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Areva ont cependant annoncé jeudi qu’une trace de contamination radioactive avait été détectée sur le wagon en question, selon France Info.
Au-dessus des normes en vigueur
Le «point de contamination correspond à un débit de dose de 56 microsieverts par heure», a indiqué l’ASN dans un communiqué. Il s’agirait, d’après la radio, de «l'équivalent d'une dose reçue lors d'un vol Paris-Los Angeles», qui n'est pas nocive pour les riverains. Il n’empêche que cette quantité est au-dessus des normes en vigueur pour le transport de ce type de matières.
«Ce n’est pas le déraillement qui a causé la contamination, c’est vraisemblablement un événement antérieur», a affirmé à France Info le directeur des transports d’Areva. Selon lui, la contamination a pu avoir lieu à la centrale de Nogent-sur-Seine, où a eu lieu le chargement. «Après, dans quelles conditions et pourquoi, nous ne le savons pas encore».
La gare de triage étalée sur les communes de Drancy, du Bourget et du Blanc-Mesnil suscite l’inquiétude des riverains et des élus. Chaque année, 13.000 wagons de matières toxiques y transitent.
E.O.
30 Décembre 2013
Encore déraillement et explosions au Dakota du Nord
Par Dave Kolpack The Associated Press
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CASSELTON, États-Unis – Les autorités au Dakota du Nord ont pressé les résidants d’évacuer la ville de Casselton après qu’un train d’une longueur d’environ 1,5 km, transportant du pétrole brut, eut déraillé à moins de deux kilomètres de la municipalité, secouant la population avec une série d’explosions qui ont propulsé des flammes et de la fumée noire vers le ciel.
Le bureau du shérif du comté de Cass a «recommandé fortement», lundi soir, aux citoyens de Casselton, et à tous ceux vivant à huit kilomètres au sud et à l’est, de quitter leur demeure. Des refuges ont été érigés à Fargo, qui se trouve à environ 40 km de Casselton, une municipalité comptant quelque 2400 résidants.
Selon le bureau du shérif, le Service météorologique national prévoit un changement des conditions climatiques qui pourraient faire descendre le panache de fumée et augmenter les risques de problèmes de santé.
«Cela placera le panache de fumée directement au-dessus de Casselton», a résumé Paul Laney, le shérif du comté de Cass, lors d’un point de presse.
Le train de la compagnie BNSF Railway a quitté les rails vers 14 h 30 lundi. Dix wagons ont pris feu et brûlaient toujours quatre heures plus tard. Personne n’a été blessé.
Les autorités avaient laissé entendre qu’elles laisseront le brasier s’éteindre de lui-même.
Les responsables ne savent pas exactement ce qui est arrivé, mais un deuxième train transportant des céréales a été impliqué. Amy McBeth, porte-parole de BNSF, a affirmé que le second train a déraillé le premier et est entré en collision avec le convoi de pétrole qui se déplaçait sur la voie ferrée voisine.
Ryan Toop, qui vit à environ un kilomètre de l’endroit où s’est produit le déraillement, s’est rendu en voiture à environ deux pâtés de maison du brasier, qui a éclaté alors que le mercure atteignait à peine les -20 degrés Celsius.
«J’ai descendu ma fenêtre et je pouvais littéralement garder mes mains au chaud», a-t-il raconté.
Cet accident survient alors que les craintes sont particulièrement présentes face à la dépendance des États-Unis vis-à -vis le transport ferroviaire du pétrole brut, après la catastrophe de Lac-Mégantic qui a fait 47 morts en juillet. Le pétrole que transportait le train qui a explosé au centre-ville de Lac-Mégantic provenait du Dakota du Nord.
La voie ferrée sur laquelle le train se déplaçait traverse la ville de Casselton. Mme Morris a affirmé que c’était «une «bénédiction que ce ne soit pas arrivé dans la ville».
Le convoi comptait plus de 100 wagons. Environ 80 ont été retirés du site.
Cela pourrait prendre jusqu’à 12 heures avant que les autorités ne puissent s’approcher de l’incendie, estimait Mme Morris. La Croix-Rouge s’est temporairement installée à l’école secondaire pour abriter les évacués. Un porte-parole du gouverneur Jack Dalrymple a affirmé que la garde nationale était prête à réagir en cas de besoin.
Le mercure pourrait descendre jusqu’à moins-29 Celsius dans le comté de Cass durant la nuit.
Le maire de Casselton, Ed McConnell, ne voulait voir aucun résidant dormir dans son véhicule.
«Tous les spécialistes disent que ça peut être dangereux pour la santé des gens, a noté M. McConnell. Nous allons tenter de sortir tous les citoyens de la ville.»
Dès que les explosions ont commencé, les autorités ont indiqué aux résidents de Casselton de demeurer dans leurs maisons.
Des camions de sable ont été commandés pour contenir le déversement.
Plus d'informations sur les trains qui font gagner le plus de temps :
http://TrainHotel.esy.es/
PRESSE
Philippe Martin et Frédéric Cuvillier ont demandé une enquête sur les raisons de l’incident ferroviaire survenu en gare de triage de Drancy / Le Bourget
24 décembre 2013 - Transports
Le lundi 23 décembre à 16h05 un wagon transportant des combustibles radioactifs usagés est sorti des rails, sans se coucher sur la voie, en gare de triage de Drancy / Le Bourget en Seine-Saint-Denis. Circulant à une vitesse de 7 km/ heure, le chargement n’a subi aucune fuite. Les relevés radiologiques sont tous négatifs.
Philippe MARTIN et Frédéric CUVILLIER tiennent à rappeler que le transport de matières dangereuses par voie ferroviaire est encadré par une réglementation très stricte afin d’assurer une sécurité maximale aux riverains.
En gare de triage de Drancy / Le Bourget, la vitesse est limitée à 30 km / heure. La sûreté des transports repose avant tout sur la réglementation rigoureuse à laquelle sont soumis les emballages : résistance aux chutes, à l’incendie ou à l’immersion dans l’eau.
Afin de renforcer l’information et l’échange sur le transport de matières dangereuses en gare de triage de Drancy / Le Bourget, les ministres ont demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de constituer un comité avec les élus et représentants des riverains.
Philippe MARTIN et Frédéric CUVILLIER ont demandé dès hier une enquête sur les raisons de l’incident au bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre du ministère.
Contacts presse :
Cabinet du ministre : 01 40 81 78 31
Cabinet du ministre délégué : 01 40 81 77 57
Un wagon contenant des matières radioactives a déraillé lundi dans la gare de tri de Drancy (Seine-Saint-Denis), sans provoquer de fuites, a déclaré le député-maire de la ville.
Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDI de Drancy, réclame l'arrêt du transit de matières dangereuses dans cette gare.
"Aujourd'hui, à 16h05, un wagon qui transportait des matières radioactives a déraillé sur la gare de Drancy", a dit le maire de cette commune, contacté par téléphone.
"L'alarme s'est déclenchée dans la gare, et comme à chaque fois, la population est inquiète", ajoute-t-il, précisant qu'il avait ensuite été informé par la SNCF de l'absence de fuites.
Les pompiers et les policiers ne peuvent pas s'approcher de ce type de wagon faute d'équipements adéquats contre la radioactivité qui s'en dégage, ajoute-t-il.
"C'est insupportable. Il n'y a qu'une seule chose à faire c'est qu'on fasse passer ces matières dangereuses en dehors de la zone des habitations", a dit le député-maire, précisant que 30.000 personnes au minimum vivent à proximité de cette zone.
Environ 4.000 wagons transportant des déchets radioactifs ou chimiques transitent par la gare de tri de Drancy chaque année, sur un total de 250.000, dit-il.
Marion Douet,
TGV France-Espagne : un train très spécial pour l'inauguration
Le 11 décembre à 6h00 par Myriam Galy | Mis à jour il y a 10 heures
L'AVE S-100 inaugural du tronçon Barcelone-Figueres, en janvier. C'est un train du même type qui fera son entrée dimanche en gare de Perpignan, avec tous les 'officiels' à son bord. L'AVE S-100 inaugural du tronçon Barcelone-Figueres, en janvier.
Ce dimanche, l'inauguration officielle de la liaison grande vitesse entre les deux pays se fera à bord d'un AVE espagnol spécial qui reliera Barcelone à Perpignan.
C'est ce que l'on pouvait lire lundi soir sur le compte Twitter du ministre français des Transports, Frédéric Cuvillier. Avec son homologue espagnole, Ana Pastor, il venait de recevoir à Paris le prix 'Dialogo', décerné par l'Association Amitié Franco-Espagnole. Cette dernière, dont l'antenne française récompensait pour la deuxième fois "des personnes et des institutions qui ont œuvré au rapprochement des deux pays", explique avoir choisi les deux ministères "pour la liaison ferroviaire continue qui permettra dès le 15 décembre de relier" la France et l'Espagne.
Frédéric Cuvillier et Ana Pastor seront donc du voyage inaugural, dimanche, mais pas dans le premier train. Les officiels doivent en fait prendre place dans un AVE S-100 'spécial', qui partira vers midi de la gare de Sants à Barcelone, avec une arrivée prévue à Perpignan à 13 h 15. Auparavant, deux trains à grande vitesse auront déjà quitté la capitale catalane : celui de 9 h 20 (direction Paris), et celui de 10 h 24 (à destination de Toulouse).
Perpignan, le terminus
Avis aux amateurs de grandes premières : il reste donc des places dans ces deux trains, qui étaient affichés complets dès la mise en vente des billets le 28 novembre, sans doute 'préemptés' par la SNCF et la Renfe en vue de l'inauguration. Selon le programme désormais définitif, les organisateurs ont préféré affréter un train spécial, et assez unique dans son genre. Il aura en effet pour terminus Perpignan, alors que les autres doivent poursuivre vers Paris, Marseille, Toulouse ou Lyon.
Accueil festif, prises de parole au Palais des Rois de Majorque, collation : la cité catalane sera vraiment au centre du monde ferroviaire, en ce jour historique qui la rapprochera un peu plus de sa grande sœur du sud. Les Perpignanais apprécieront peut-être, eux qui ont parfois été déçus par des choix d'horaires de trains restreints et des prix élevés.
En Languedoc-Roussillon, le ministre français sera par ailleurs attendu au tournant sur la question du "chaînon manquant" Montpellier-Perpignan. L'Etat français est pressé de solliciter des crédits européens pour la réalisation de cette LGV.
Après la remise du prix Dialogo, la ministre espagnole des Transports assurait que "l'Espagne et la France font, à l'intérieur de l'Union Européenne, un grand effort pour l'interconnexion", évoquant un "travail intense" en faveur notamment du "corridor méditerranéen". A suivre.
Les derniers Talgo
TERMINUS
"Un dernier Talgo à Paris". Ce joli titre est signé du quotidien catalan La Vanguardia. Car on l'oublierait presque : la mise en service des TGV et AVE directs entre la France et l'Espagne siffle le terminus pour le Trenhotel Joan-Miro, le train de nuit qui allait fêter ses 40 ans.
Ce vendredi 13 décembre, à 22 h 16, le Talgo numéro 477 s'élancera pour la dernière fois de la gare Paris-Austerlitz, avec pour destination Barcelone-França, au terme de 1137 km et de 11h27 de voyage. A bord, les ultimes dîners seront servis : dans ces trains commercialisés par la société franco-espagnole Elipsos, on pouvait en effet se restaurer, et bien sûr dormir, dans des cabines 'grande classe' avec couchette + douche + WC individuels, si l'on avait les moyens.
Le train nocturne Paris-Barcelone en aura parcouru, du chemin : le tout premier a circulé entre les deux capitales le 26 mai 1974. Son principal avantage : nul besoin de descendre du wagon, au beau milieu de la nuit...
Rapprochement
Car faut-il le rappeler ? Entre l'Espagne et le reste de l'Europe, sur le réseau ferré conventionnel, l'écartement des voies est différent. Le Talgo espagnol a été le premier train doté d'un système d'essieux qui permettait aux rames de gérer cet écueil de 23 centimètres, sans avoir à s'arrêter. Avec l'avènement de la grande vitesse, tout ceci paraît bien loin, et pourtant.
En 2012, ces trains Elipsos ont encore transporté 245 000 personnes entre Madrid, Barcelone et Paris. Le Joan-Miro - il porte le nom du grand peintre catalan depuis 1991 - a donc grandement permis de rapprocher la péninsule ibérique et le reste du Vieux Continent. Mais il prend désormais la voie de garage, tout comme le Francisco de Goya, autrement dit le Paris-Madrid.
Voici donc venus les derniers Talgo à Paris, mais également ici... Sur la section internationale désormais accaparée par les TGV, en gare de Perpignan ou de Narbonne, on n'apercevra plus la silhouette si particulière du 'Mare Nostrum', le Talgo diurne qui allait jusqu'à Montpellier.
Désormais, il ne passera plus la frontière. Mais si les trains s'en vont, les souvenirs restent : il y a eu tant de retrouvailles et d'au revoir émus, sur les quais, à côté des Talgo...
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com
Déraillement de Drancy : Après Toulouse encore un avertissement