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LGV Montpellier-Perpignan : le combat des élus continue
Le 03 juillet à 6h00 par Zoé Cadiot |L'Indépendant
La délégation d'élus reçue hier par le ministre des Transports était composée d'André Viola et Hermeline Malherbe, président(e)s des Conseils généraux de l'Aude et des P.-O. ; Jean-Pierre Moure et Raymond Couderc, présidents des Agglos de Montpellier et Béziers ; Christian Bourquin, président du Conseil régional et Jean-Paul Alduy, président de l'Agglo de Perpignan
Une délégation conduite par Christian Bourquin a été reçue hier par le ministre des Transports, qui les a encouragés à poursuivre avant l'arbitrage final, le 9 juillet. Depuis la publication la semaine dernière du rapport Duron, qui reporte la réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Montpellier-Perpignan au-delà de 2030, la colère des élus de la région ne s'essouffle pas. Bien au contraire.
Une provocation
C'est donc dans un climat un peu tendu que le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a reçu hier une petite délégation, emmenée par le président de la région, Christian Bourquin. "On a pu dire tout le mal qu'on pensait de ce rapport", glissait à sa sortie Jean-Paul Alduy, le président de l'Agglomération Perpignan-Méditerranée. Et surtout "dénoncer la provocation : Comment peuvent-ils mettre la LGV Bordeaux-Toulouse avant celle de Perpignan-Montpellier alors que les travaux ont commencé, que le tronçon est une priorité européenne, fruit d'un accord franco-espagnol".
C'est avec la même détermination que Jean-Pierre Moure, président de la communauté d'Agglomération de Montpellier, a pointé les inepties du rapport, qui doit servir de base de travail au futur schéma national des infrastructures de transports pour les vingt prochaines années. "Nous n'avons pas la même lecture des flux de voyageurs et de fret", a renchéri Christian Bourquin. "Nous, nous parlons d'un bassin Lyon-Barcelone de 25 millions de personnes et non de Perpignan et de ses 120 000 habitants". Avant d'ajouter, "la saturation sur la ligne existante est déjà là , avec notamment la mise en service prochaine des TGV espagnols. Et quant à l'axe routier, il suffit de voir l'A9. Elle se voit à l'œil nu".
Après avoir longuement écouté les arguments des élus, Frédéric Cuvillier, "visiblement perturbé par le limogeage de Delphine Batho", sa ministre de tutelle, n'a pas pu réellement les rassurer sur les arbitrages à venir. Même si l'homme les a autorisés à poursuivre les études en cours. Au moins jusqu'à la prochaine intervention du Premier ministre sur ce dossier, programmée le 9 juillet. Pour Christian Bourquin, si rien n'est encore joué, l'espoir est de nouveau de mise avec la poursuite des études et de l'enquête publique, qui devaient permettre une livraison à l'horizon 2020 de la nouvelle LGV. Et la possibilité de recourir à de nouveaux financements européens pouvant aller jusqu'à 30 % du budget final.
Mille et un soubresauts
Suspendus au calendrier, les élus poursuivent le combat, bien décidés à convaincre le gouvernement de revenir sur ses décisions. Il faut dire que depuis plus de 20 ans, le projet de TGV Languedoc-Roussillon, chiffré aujourd'hui à quelque 6,3 milliards d'euros, a connu mille et un soubresauts. Aussi en recourant à de nouveaux mécanismes financiers européens, la Région, qui a déjà dépensé plusieurs milliers d'euros en études, sans compter les 400 millions programmés pour le contournement de Nîmes-Montpellier, espère donc obtenir le feu vert gouvernemental pour réaliser le chaînon manquant, Montpellier-Perpignan. Réponse le 9 juillet.
MIDI LIBRE
Report de la LGV Montpellier-Perpignan : "Tous des branquignols" selon Bourquin
RECUEILLI PAR JEAN-PIERRE LACAN
28/06/2013, 06 h 00
Le report de la LGV Montpellier-Perpignan après 2030 met hors de lui le président de la Région Languedoc-Roussillon Christian Bourquin (PS).
La commission Mobilité 21 vient de rendre son travail après de nombreuses fuites. Un travail sérieux, non ?
C’est un rapport de branquignols ! Ils ont oublié que cette ligne est la deuxième étape après le contournement de Nîmes et de Montpellier dont les travaux démarrent. On nous a demandé, pour ce contournement, de mettre un financement lourd - 400 millions d’euros - en nous expliquant qu’il n’avait de sens que si la deuxième étape suivait. Les branquignols ont oublié ça.
Il n’y avait pas que le contournement Nîmes-Montpellier pour justifier la LGV. Il y avait aussi la liaison à grande vitesse entre Perpignan et l’Espagne qui, elle, est réalisée...
Les branquignols l’ont également oubliée. Ils ont oublié en effet qu’il y avait un nœud ferroviaire avec l’Espagne au bout. Je place donc ce rapport à la hauteur de la nullité des branquignols qui l’ont rédigé.
Tout de même, branquignols, n’est-ce pas un terme un peu fort pour qualifier certains de vos amis politiques ?
Mais on ne peut pas les qualifier autrement. Page 61 de leur rapport, ils expédient la LGV Montpellier- Perpignan en trois petits paragraphes. Ils expliquent que la ligne actuelle ne viendra à saturation qu’en 2030. C’est méconnaître qu’elle l’est déjà , à saturation. Hier (mercredi-NDLR), il y a eu un feu sur cette ligne, tout a été bloqué à l’international. Or, va bientôt déboucher tout le trafic du TGV espagnol.
Aujourd’hui, deux voies de l’autoroute A9 sont consacrées aux camions parce que le fret ne peut pas trouver de place sur le rail et on dit que la ligne ferroviaire ne sera saturée qu’en 2030... Mais c’est méconnaître totalement la réalité de notre territoire.
Dans les trois paragraphes dont vous parlez, les auteurs admettent qu’ils ne sont pas très sûrs du moment où la ligne actuelle pourrait arriver à saturation. Ils suggèrent même des financements pour le cas où il faudrait commencer les travaux plus tôt...
En onze lignes, ils condamnent plus de 25 années de travail, de nombreuses études, un débat public qui a conclu à la saturation actuelle de la ligne... Et ils consacrent trois lignes de ces onze lignes à préparer des excuses pour l’énorme mensonge qu’ils assènent.
Ces "branquignols", comme vous dites, ont tout de même reçu le soutien du Premier ministre...
Jean-Marc Ayrault prône le train au quotidien. Mais ici, en Languedoc-Roussillon, le train au quotidien, nous le faisons avec le train à 1 €. Nous avons également accepté de participer au financement de la grande vitesse en mettant 400 millions dans le contournement Nîmes-Montpellier. L’Etat nous a poussés à le faire en nous expliquant que notre engagement était la condition pour que soit réalisé le tronçon Montpellier-Perpignan. Si on nous dit que la priorité n’est plus la grande vitesse mais le train au quotidien, alors nous utiliserons ces 400 millions pour financer le train à 1 €.
Vous menacez donc de vous désengager du contournement Nîmes-Montpellier...
Je ne menace jamais, jamais... J’ai envie de suivre mon gouvernement dans ses priorités. Je me reconnais dans ce qu’a dit le Premier ministre. Le Premier ministre veut du train au quotidien pour les transports domicile-travail, c’est ce que nous faisons. On espère qu’il nous aidera à faire bouger la SNCF. Si elle s’était bougée, on aurait des trains à 1 € partout dans la région aujourd’hui.
En développant le train à 1 €, vous allez saturer la ligne actuelle. Il faudra donc une ligne nouvelle. Est-ce la démonstration que vous souhaitez faire ?
Bien sûr. Le TGV a un lien avec le train au quotidien. Tout cela est imbriqué. C’est la même logique. Si nous avons accepté de mettre 400 millions dans le contournement à grande vitesse Nîmes-Montpellier, c’est pour réaliser la LGV Montpellier-Perpignan et dégager des sillons pour le train au quotidien. Les branquignols ont donc mis le Premier ministre sur une mauvaise voie.
La SNCB négocie pour vendre sa filiale "cargo" aux Allemands
F.C. Publié le mercredi 16 janvier 2013 à 04h15 - Mis à jour le mercredi 16 janvier 2013 à 11h42
Belgique
Pendant que les ministres s’étripent sur le plan d’investissement ferroviaire, la filiale de la SNCB chargée du transport de marchandises (son nom : SNCB Logistics) n’en finit pas de couler financièrement Un plan d’assainissement est en cours, mais 2013 ne permettra pas de sortir la SNCB Logistics du rouge. C’est la crise et les activités cargo n’échappent pas à la règle. Que faire alors ? Selon nos informations émanant d’une source au sein du groupe SNCB, des pourparlers sont en cours depuis plusieurs mois avec la Deutsche Bahn (ou DB), la gigantesque et puissante entreprise ferroviaire allemande. Le but de ces négociations : trouver une solution structurelle au déficit de la société belge de transport de marchandises par rail.
Par "solution structurelle", on entend tout simplement la vente de la SNCB Logistics aux Allemands par une arrivée massive de la Deutsche Bahn dans son capital. A ce stade, toutefois, les pourparlers belgo-allemands n’ont pas encore déterminé définitivement la nature de cette solution venue de l’est pour la SNCB Logistics. En effet, à ce stade, on ne peut pas exclure que la DB prenne une participation simplement minoritaire mais qui aurait le mérite d’apporter un peu d’argent frais à la filiale privée de la SNCB Autre piste de travail : la SNCB Logistics et la DB pourraient créer une société en commun qui reprendrait tout ou partie des activités cargo en Belgique. Bref, rien de sûr.
SNCB à la manœuvre
Les négociations sont menées par l'actionnaire, c'est-à -dire la SNCB. Toutefois, contactée hier soir, la société publique chargée du transport des voyageurs en Belgique ne souhaite faire aucun commentaire sur nos informations. Evidemment L’affaire est très sensible et les intérêts financiers en jeu sont très importants. La SNCB Logistics est en déficit depuis plusieurs années, 2011 s’étant clôturée sur une perte de 185 millions d’euros. Et certains, à commencer par les syndicats, craignent tout simplement une faillite.
Si le rapprochement avec la DB devait bien se concrétiser, la SNCB Logistics entrerait dans un véritable empire ferroviaire. En effet, le groupe DB (Deutsche Bahn AG) est un leader mondial de la mobilité et de la logistique actif dans 130 pays. Mais le cœur de l’activité de l’entreprise est bien sûr le chemin fer en Allemagne. Le groupe emploie près de 300 000 personnes
Pas de conducteur pour le Cévenol hier dimanche et ce lundi
Midilibre.fr
24/06/2013, 10 h 50
Nouvel incident sur la ligne Clermont-Ferrand Nîmes. Les voyageurs une nouvelle fois dépités.
Pas d'agent de conduite hier dimanche et ce lundi sur le Cévenol, bien que la direction régionale SNCF de Clermont-Ferrand ait été au courant de la situation depuis vendredi.
Après les trains en panne, le personnel manquant ! Les commentaires ironiques vont bon... trains ur les réseaux sociaux. Tout ça à cause de l’incapacité à trouver un conducteur en moins de 48 heures, pour assurer un train national.
Conclusion, ce dimanche, le Cévenol a donc roulé jusqu’à Arvant ; de Arvant à La Bastide, un car a transporté les voyageurs qui ont repris un train à La Bastide.
"Travail de sape"
Et ce lundi matin, un TER a emmené les voyageurs de Nîmes vers la Bastide et à 10 h 07, un car a pris le relais pour Clermont-Ferrand où ils arriveront à 13 h 38.
Dans les deux cas, impossible pour les voyageurs d’attraper à temps leur correspondance à Nîmes ou à Clermont-Ferrand.
Pour les défenseurs du rail, "la SNCF continue insidieusement son travail de sape p
S'ils trouvent le financements en Région ils peuvent y prétendre mais 8 Milliards, c'est très chaud
La Dépêche
La «folie LGV» est-elle enterrée ? Réponse mardi
Publié le 03/07/2013 à 07:58
Nouvelle manifestation des opposants à la ligne à grande vitesse hier devant la préfecture. Ils dénoncent le lobbying des élus régionaux dans les derniers jours.
Mardi, le gouvernement doit enterrer, ou valider l’idée d’une ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse à l’horizon 2030 ou après. Nouvelle manifestation hier.
Des bottes de paille incendiées pour un dossier chaud. Hier, une centaine d’opposants à la ligne à grande vitesse ont manifesté devant la préfecture, une délégation a été reçue à huis clos par le préfet avec une double question à l’ordre du jour : oui ou non, les informations que possède le préfet sont-elles conformes aux leurs ?
En écho aux réactions de conseillers généraux la veille (lire notre édition d’hier), ces riverains pour la plupart impactés par le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse tenaient à redire ce qu’ils disent depuis janvier 2010 et l’annonce par le ministre des Transports de l’époque Jean-Louis Borloo : les 8 milliards du devis initial pour réaliser ce tronçon entre les deux capitales régionales dans le prolongement de la Tours-Bordeaux en chantier sont «une gabegie», sorte de délire de pharaons pour reprendre l’expression d’un porte-parole de la Coordination 47. Pour mémoire, un contre-rapport établit que l’aménagement des lignes existantes (lire l’encadré) est estimé entre 1,5 et 2,5 milliards d’€.
3 h 10 de Paris
Visés par l’allusion historique, Alain Rousset et Martin Malvy, présidents des conseils régionaux Aquitaine et Midi-Pyrénées, qui défendent comme le président de la chambre de commerce Jean-Alain Mariotti, le maire d’Agen Jean Dionis, le sénateur centriste Henri Tandonnet ou la députée PS Lucette Lousteau ce projet qui permettrait de placer Toulouse à 3 heures et des poussières de lune de Paris.
Jeudi, la commission nationale Mobilité 21 a rendu sa copie. Si elle reste dans la liste des LGV pouvant être maintenue, la Bordeaux-Toulouse a glissé dans le tableau des «secondes priorités» pouvant être réalisées après 2030. C’est la lecture des opposants à la LGV, qu’ils s’appellent Charles d’Huyvetter, Patrick Vaccari (Coordination 47) ou Raymond Girardi, conseiller général Front de gauche de Bouglon.
En attendant Ayrault
Mardi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit «faire prendre au concept de LGV un virage», analyse Charles d’Huyvetter. «Soit il confirme ce que sous-entendent les membres de la commission Mobilité 21, soit il les contredit en validant la Bordeaux-Toulouse par exemple». La publicité faite au rapport de Mobilité 21 et à ses conclusions a déclenché une série de réactions en chaîne, de courriers et de visites dans le bureau du ministre chargé des Transports Frédéric Cuvelier. Le maire de Bordeaux Alain Juppé est ainsi allé plaider la cause de cette LGV. Ce qui a eu le don de déclencher l’ire des manifestants d’hier, qui parlent de radeau de la dernière chance et de lobbying «inacceptable».
Que dira Ayrault mardi ? Pour les promoteurs de la LGV Bordeaux-Toulouse, il doit confirmer la réalisation de la ligne à vingt ans ? Pour les opposants, il doit l’enterrer avec fleurs et couronnes. «Annoncer une ligne à grande vitesse pouvant être réalisée à vingt ans, c’est parier sur des finances publiques en meilleure santé dans ce laps de temps», lâchait un opposant hier. «Impensable».
Quelques lignes qui font mouche
Des conseillers généraux de la majorité et de l’opposition lundi, puis les représentants de la Coordination 47 hier, n’ont pas manqué de surligner en rouge un extrait du rapport de la commission Mobilité 21 (près de 100 pages). Ces phrases mentionnent que des divergences de vue sont apparues au sein des membres de la commission présidée par le PS Philippe Duron, concernant l’opportunité de réaliser cette LGV Bordeaux-Toulouse et la possibilité de rénover les lignes existantes pour accueillir des trains circulant à 200 ou 220 km/h (contre 340 km/h pour la LGV). «Les Allemands l’ont fait, avec succès», martèlent en chœur Raymond Girardi et Patrick Vaccari.
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com
Rapport Duron : le courage de la sagesse